870 milliards de dollars. C’est le total des transactions d’argent par mobile qui est prévu d’ici 2026 dans les pays en développement. Une tendance que l’on retrouve notamment en Afrique Subsaharienne, dans laquelle une augmentation de 60% des paiements mobiles est attendue d’ici 2025, ouvrant alors encore plus le marché africain au commerce électronique sur le plan international.
Aujourd’hui, près de 50% de la population africaine ne possède pas de compte bancaire. Les solutions de paiement sont alors limitées et c’est là que le paiement mobile devient d’une grande utilité pour ces régions. Les téléphones mobiles étant relativement répandus, la méthode privilégiée pour les transactions financières est donc devenu le téléphone portable, et ce pour des produits ou bien des services. (Épiceries, Taxis, etç). Cette situation est relativement récente et fait suite aux évolutions rapides de la technologie et de son utilisation en Afrique Subsaharienne.
L’utilisation de l’internet mobile et du forfait téléphonique en Afrique diverge grandement avec l’usage fait dans les pays occidentaux. L’abonnement mensuel ne représente pas la règle quasi-absolue. L’achat s’y fait aussi et surtout de manière ponctuelle sous la forme de recharges prépayées proposant différents temps d’appel, un nombre de SMS prédéfini et une quantité de données internet délimitées. Ces recharges peuvent se trouver dans de nombreux magasins et permettent donc à l’utilisateur d’utiliser son appareil lorsqu’il le désire.
Ce crédit téléphonique, mis sous la forme d’une somme d’argent, permet alors de régler ses achats dans certains magasins. Évitant ainsi des paiements en espèce et permettant de contourner l’absence d’une carte bancaire pour l’acheteur ou d’un terminal de paiement pour le vendeur.
Cette situation propice aux achats mobiles est donc fort intéressante pour plusieurs acteurs:
- Les banques, qui voient en ce fonctionnement un moyen de mettre en place une nouvelle offre basée sur les télécommunications sur le plan local.
- Les entreprises de téléphonie mobile, qui se présentent alors comme un pilier majeur du bon fonctionnement de l’économie
- Depuis peu, les entreprises proposant des contenus en “Direct Carrier Billing” dont les offres sont prélevées sur facture mobile, profitant alors de cet usage du mobile pour proposer des services ou du contenu directement accessible sur l’appareil des utilisateurs.
Si 495 millions de personnes utilisaient le paiement via mobile en Afrique Subsaharienne en 2020, les estimations vont de bon train en prévoyant 615 millions d’utilisateurs d’ici 2025. Une courbe qui continue de monter de manière impressionnante, et qui donne les signes de la naissance d’un marché majeur pour les années à venir. Le commerce Africain semble se construire autour du paiement mobile, et les acteurs de ce secteur devront faire face à une croissance colossale tant sa place sur le marché local continue de prendre de l’importance. C’est face à cette réalité que Wister à choisi, depuis maintenant plusieurs mois, de proposer ses services en Afrique.